Autoportrait

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Autodidacte, depuis ma jeunesse je crée.

J’aspire à partager mon regard sur l’être, la nature, l’univers. Les choix techniques se forment en accord avec ce que produit la matière, dans la succession d’images émergeant sur le support. Dessin, peinture, aquarelle, gravure sur pierre et linogravure sont mes domaines de prédilection. Première exposition de peinture en 1994 à Épinal, ma ville natale. Je vis maintenant en Cévennes. Mes expositions, au cours de trente années, m’ont confortée dans mes choix d’expression et m’ont poussée à explorer encore et encore.

Durant ma petite enfance, je me suis laissée fasciner par ce phénomène visuel étonnant qui laisse apparaître dans des formes définies, d’autres figures, comme une tête de cheval dans un nuage ou une tête de sorcière sur un papier peint. Plus tard, j’appris que ce phénomène s’appelle paréidolie.

Au cours de mes pérégrinations en peinture, dessins et toutes sortes d’expressions artistiques comme la gravure sur pierre, j’ai accentué les apparitions paréidoliques qui se produisaient, en perdant parfois la pureté du premier mouvement d’inspiration.

J’ai alors délibérément ignoré ces figures en créant des « images » issues de ma volonté de contrôle. Ce furent des séries proches du figuratif, végétales et luxuriantes, qui me firent également découvrir l’utilisation des pigments, nouvelle aventure.

La peinture m’attire et me révulse à la fois. Mon travail remue les profondeurs d’un subconscient omniprésent, individuel et collectif, un horizon sans limites. Les images qu’il produit ne m’appartiennent pas toujours, je les recouvre, les transforme pour trouver l’harmonie, l’harmonie, l’harmonie, ma seule quête.

Peu importe le sujet car la paréidolie agit. La paréidolie fait de chaque regard un regard unique. L’interprétation de l’œuvre est donc une liberté offerte à chacun et tous à la fois. Un voyage dans l’imaginaire hors conventions.


Ce que signifie « techniques mixtes » pour l’artiste :

Une toile vierge reçoit un fond sous forme de « jus », soit à l’huile, soit à l’acrylique, non uniforme, dont les nuances déterminent une image, un fil conducteur.

Au fur et à mesure de la progression, l’utilisation d’outils et de médiums différents (traces de craies , maigres sur gras, rouleaux, grattoirs, brosses, chiffons … ) s’avèrent indispensables pour répondre de près à l’inspiration croissante. La technique est alors libre de tout diktat.